Novembre 1998
Selon l’épaisseur du journal, les jours les uns sur les autres, les nouvelles se superposent.
Novembre 1998
Froisser le journal en boule, en ajoutant une couche finale, peaufinée par de la résine.
Novembre 1998
Le journal permet de travailler le collage, de faire apparaître certains mots
Décembre 1998
Utiliser des mots qui font crier le monde
Janvier 1999
Sortir de la solitude de l’atelier, travailler à deux, à plusieurs…
Février 1999
Paradoxalement, le fait de cacher fait ressortir ce que je cache.
Février 1999
Il faut qu’il y ait une évidence dans les rapports entre les mots, les textes, la couleur et la matière
Mars 1999
Il y aura des témoignages politiques cachés sous la résine, la couleur.
Mars 1999
Il y a des informations qui résistent au temps, d’autres non. Il y a des morts oubliés. On a accès aux nouvelles du monde entier. On sait sans savoir. On sait que l’information est tronquée. Les jours passent. La mémoire trie. Ici la résine camouffle un fait divers.
Juin 1999
La météo est un souci quotidien, souvent plus important que les guerres civiles. La canicule ou les chutes de neige envahissent les journaux
Juillet 1999
1er juillet 1999, 25°. C’est écrit noir sur blanc. Il suffisait d’ouvrir la fenêtre…
Août 1999
Encore des morts. Utiliser du rouge. Rouge sang. Un pléonasme ! Tant pis