Séries > 1998 les empreintes

En 1998, j’utilise d’autres supports,d’autres fragments, ceux volés dans la rue : Empreintes de plaques d’égout, de murs, d’impact de balles (Croatie), des sols de la fruitière. Tous ces fragments sont comme des vestiges, des objets de fouille archéologique. En Hollande, en Suisse, en France, au Japon ou en Tunisie les plaques d’égout ne se ressemblent pas. D’abord je prends l’empreinte en terre dans la rue, puis j’en fais un moule en plâtre, que je solidifie avec de la résine époxy, ensuite je la peins. C’est en encollant la feuille d’un quotidien tunisien sur l’empreinte d’un fragment de trottoir de Tozeur que me vient l’envie d’utiliser le journal comme support.(cf les éphémérides 1999)