Septembre 1996
Ouvrir une carte de géographie et voyager. Lire les noms de ville, de monts, de cours d’eau, de lieux dits. Suivre les courbes de niveaux, dessiner des formes, se laisser guider par la topographie.
Septembre 1996
Est-ce que le travail sur des cartes de géographie pourrait mener vers le rêve, le voyage, l’inconnu de chacun ? Je pourrais jongler avec les noms de lieux, de rivières, les courbes de niveaux. Je pourrais effacer les combes et les plaines, ne laisser qu’un sommet apparent, comme lors des jours de brouillard.
Septembre 1996
Rendre à un lieu sa poétique, en suggérer son paysage, sa beauté ou sa laideur. Détourner la carte de son utilité première. Ajouter aux courbes de niveau des couches de peinture, des strates, en inventer une nouvelle mise à jour.
Décembre 1996
J’aime les cartes de géographie au 125eme. Celles du monde(roses, vertes, jaunes et bleues), accrochées au côté du tableau noir me font bailler ou me donnent envie de pointer du doigt, les yeux fermés, et d’acheter un billet d’avion pour la destination choisie au hasard.
Janvier 1997
« Jökulskrökur »,un lieu qui fait rêver « Bhopal », un lieu marqué par l’histoire « la saucisse »un lieu, vraiment ? « Matterhorn », un lieu mythique…
Mai 1997
J’ai trouvé des noms étranges qui sont difficiles à prononcer, que l’on pourrait déformer volontairement ou pas : Escragnolles, Tarascon, Travers et Grau de Galabert, Vapikopa lac….
Mai 1997
Noircir, à l’aide de cirages une zone sinistrée, vieillir ou craqueler la découpe d’un mont, superposer les cartes de deux continents.
Juin 1997
La carte de géographie se prête au collage, au découpage et au pliage
Juillet 1997
Créer un relief sur le relief dessiné et peint d’une carte